III- AMÉLIORATIONS DU SYSTÈME SCOLAIRE FRANÇAIS:

Suite à ce que l'on a dit précédemment, nous pouvons envisager des améliorations du système scolaire français.

A) AMÉLIORATIONS POSSIBLES:

Tout d'abord, nous suggérons de raccourcir la semaine scolaire.

En effet, au lieu d'avoir 5 jours de cours pas semaine pour certains lycées français (Lundi, mardi, mercredi/samedi matin, jeudi, vendredi), celle-ci pourrait ne comporter que 4 jours et demi (Lundi, mardi, mercredi ou samedi matin, jeudi, vendredi) dans tous les établissements français pour que les lycéens puissent profiter pleinement de leur week-end et ainsi avoir un peu plus de temps pour faire leurs devoirs.

Nous pensons par ailleurs qu'il serait bénéfique pour les élèves français de terminer la journée de cours plus tôt comme par exemple les élèves allemands qui n'ont cours que le matin afin de consacrer leurs après-midi aux loisirs et aux devoirs. Cela se résumerait à concentrer les cours le matin et les activités l'après-midi.

Nous avons également pensé qu'il serait plus idéal si la durée d'un cours était de 45 minutes au lieu d'une heure, car des statistiques démontrent que l'être humain ne peut pas se concentrer plus de 45 minutes à la suite.

Il serait aussi intéressant qu'il nous soit permis de choisir nos matières secondaires et de n'avoir que 3 matières principales obligatoires, ainsi les élèves s’investiront d'avantage. En outre, les professeurs et les élèves seront plus «épanouis» .

Agréable encore serait l'idée de renforcer la qualité de la formation des enseignants en augmentant le nombre de stages, leur disposant ainsi constamment de nouvelles méthodologies pour apporter plus aux élèves.

Nous pouvons ajouter , grâce à nos propositions précédentes, que la suppression des devoirs à la maison est donc inutile du fait de notre éventuel temps libre l'après-midi.

B) LES CONSÉQUENCES DE L'AMÉLIORATION DU SYSTÈME FRANÇAIS :

Suite à nos propositions vues précédemment, nous avons jugé nécessaire de montrer les conséquences de celles-ci.

L'amélioration du système français se traduirait par un état d'esprit plus «serein» de la part des lycéens. En effet, avoir plus de temps avec sa famille aiderait d'une part à améliorer les liens familiaux mais aussi à diminuer l'anxiété de certains élèves. Cela entraînerait également d'avantage d'autonomie chez ces élèves.

On se pose alors la question concernant l'échec scolaire : qu'en sera t-il du taux d'échec scolaire en réduisant ainsi le nombre d'heures de cours ?

Le risque est bien présent puisque chaque individu est unique avec une capacité de travailler en autonomie qui est propre à lui-même.

Cependant, nous devons préciser que si le nombre d'heures de cours est diminué, les élèves auront plus de temps pour travailler chez eux. Nous pouvons également dire que le nombre d'heures de cours émet sur chacun une pression pouvant être ou non un problème; certains réussissent mieux sous le coup du stress et d'autres au contraire échouent.

Revenons à présent sur la durée d'un cours ; comme le prouve la Loi d'Illich, travailler pendant trop longtemps est contre-productif donc travailler plus de 45 minutes serait inefficace. Ainsi, il n'est pas idéal de travailler pendant une heure entière et parfois même enchaîner 2 heures ou 3 heures de cours, ou alors de travailler de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30 environ comme une journée d'école en France, car stresser et intensifier les cadences conduisent à l'inverse de l'effet souhaité.

Nous pouvons également parler d'une autre conséquence en lien avec l'amélioration du système scolaire français ; si les lycéens auraient la possibilité de choisir un nombre important de matières qu'ils aimeraient étudier à l'école, cela serait plus convenable car les élèves seraient plus motivés et heureux tout au long de l'année.

Ainsi, en associant la réduction du temps de cours, en laissant les après­ midis pour des activités sportives, artistiques ou autre, ou en laissant aux élèves la possibilité de choisir des matières qu'ils aimeraient étudier, cela favoriserait la concentration, l'envie d'apprendre et de participer et ainsi une productivité accrue, cela jouerait également un rôle majeur dans le taux de réussite scolaire.